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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 18:44

CHANT DU SOLEIL

 

  Extrait du recueil "La sagesse de l'amour"

 

Dans un monde bleu ciel où vit toujours l'espoir,

Rayonne l'univers où respire la vie,

S'épanouit la tendresse et s'exprime l'envie,

Dans l'éclat des couleurs que l'aveugle peut voir.

 

C'est un refrain divin qui sème l'espérance,

Dessine le sourire et rend les gens heureux,

Et laisse découvrir les rêves délicieux,

Où se lient le courage et la belle romance.

 

Chacun peut par un geste engendrer la douceur,

Il peut aussi d'un mot accomplir des merveilles,

Et rien que d'un regard apporter la chaleur.

 

Des êtres rient enfin dans le plus grand bonheur

Qui naît devant leurs yeux du printemps qui s'éveille

Dans le chant du soleil qu'ils reprennent en chœur.

 

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20 août 2007 1 20 /08 /août /2007 20:39

Mireille DISDERO

 

Un Ogre dans la ville

 

Editions L’Harmattan - Collection Exclamationniste

 

Paris – 16 octobre 2006

 

 

La Collection Exclamationniste dirigée par Marie-Josée Lallart vient de contribuer à une nouvelle réalisation particulièrement heureuse. L’ouvrage de Mireille Disdero « Un ogre dans la ville » en constitue le fil conducteur. Edité chez l’Harmattan, il associe une première série d’acteurs, sur le papier, avec les illustrations à l’encre de chine de Catherine Carrugi, la photographie en première de couverture de Jérôme Nicolle, la préface de Pascal Ludovic Saissi et la postface de Cédric Yole.

La deuxième série d’acteurs est composée des comédiens de la Compagnie du Planisphère, Marielle Aujollet et Olivier Ferrari. Au cours de la présentation de l’ouvrage dans les locaux de la Maison d’Editions L’Harmattan à Paris, le lundi 16 octobre 2006 à 19h00, les deux comédiens ont assuré une mise en scène, avec l’auteur, autour de la lecture de plusieurs passages du livre. Une initiative identique est organisée à l’auditorium BMVR l’Alcazar à Marseille, le vendredi 17 novembre 2006 à 18h00. Cette fois-ci, les comédiens impliqués ont pour nom Béatrice Gérardin et Pierre Canard.

L’association de l’auteur à l’action de la Collection Exclamationniste, avec une diversité d’intervenants et de domaines artistiques, lui correspond bien. Nous y trouvons l’esprit d’ouverture auprès du monde culturel et intellectuel, qu’elle côtoie et où elle s’est déjà engagée de façon très concrète. Son travail au côté d’Alain Castets, avec les éditions Alba, s’avère particulièrement représentatif de ses qualités et de son tempérament.

Mais, de l’écrivain à la plume prolifique, il apparaît une femme à la sensibilité profonde et à l’énergie déterminée. Elle vit quotidiennement avec ses contemporains et son écriture exprime avec précision le ressentit d’un monde qui ne maîtrise plus son destin. L’errance des personnages de son roman est décrite à travers des scènes particulièrement expressives. Qui mieux qu’une femme authentique du début du 21ème siècle peut placer devant nos yeux le miroir de notre société. Des couleurs en noir et blanc de son livre vibrent l’instinct de vie et la pulsion de mort.

Dans la démarche exclamationniste de Mireille Disdero, le lecteur retrouve la créativité de l’écrivain, la spontanéité issue de son âme, et l’osmose réalisée avec d’autres disciplines artistiques. « Un ogre dans la ville » inscrit sa marque dans la littérature moderne, à la facture contrastée et pertinente.

Espace l’Harmattan : 21bis, rue des Ecoles 75005 Paris (Métro Maubert-Mutualité)

Auditorium BMVR l’Alcazar 58, cours Belsunce 13001 Marseille

Editions L’Harmattan : 5-7 rue de l’Ecole polytechnique 75005 Paris – http://www.librairieharmattan.com

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14 août 2007 2 14 /08 /août /2007 01:36

Koü  SUZUKI

 

La lumière de la boue

 

Collection Sajat

 

 

         Le parcours intellectuel de Koü Suzuki l’a amené à réaliser un ouvrage qui a pour titre La lumière de la boue. Professeur à l’université de Nagoya, enseignant en lettres appliquées, il sait associer l’expérience de l’âge avec une jeunesse d’esprit avisée.

         Sa passion pour la France lui a permis de découvrir très tôt la culture d’un pays riche en histoire et en tradition littéraire. C’est ainsi qu’il effectue très régulièrement des voyages dans l’hexagone, tout en ne négligeant pas le reste de l’Europe.

         Homme de communication, il a toujours favorisé le contact humain et personnalisé. Des liens d’amitié et de culture se sont instaurés, et les dernières rencontres avec les poètes de l’association Rencontres Européennes-Europoésie, et le directeur du Journal à Sajat les affirment de la plus belle façon.

         Le résultat d’une telle démarche apparaît avec la traduction en français du livre La lumière de la boue édité, dans un premier temps, au Japon, puis en octobre 2006 par la Collection Sajat en France.

         Et l’écriture du professeur Suzuki, dans un ensemble de 172 pages, présente le témoignage vibrant d’un poète à la plus haute sensibilité. Il sait les caprices de la nature et a trop bien vécu ceux de l’homme. De ses liens avec ces deux entités, il a su retirer la même leçon et la même philosophie.

         Sans vouloir tenir un quelconque ton professoral, ses poèmes confinent à l’enseignement de la vie et de ses mystères. De la gravité des mots qui transcrivent un parcours rempli de douleur de souffrance, il guide le lecteur vers cette lumière faite de lutte et d’espérance.

         D’un témoin de l’humanité tel que le professeur Suzuki, nous avons à apprendre la force à tirer de l’épreuve, le rêve à voir surgir de la boue, et la conviction à faire émerger du doute.

        

 

Les Poètes Univers : Professeur Suzuki, Université de Nagoya 6004 Nenjosaka Okusa Komachi-shi (Japon)

Les Amis du Journal à Sajat : 2 rue Louis Blanc 75010 Paris thierrysajat@tele2.fr

Rencontres Européennes-Europoésie : Joël Conte 21 rue Robert Degert 94400 Vitry sur Seine

 

Article de joel.f.conte@wanadoo.fr du 6 décembre 2006

                                                                                              È 06 08 98 67 02

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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 17:14

SCAPIN PORTE sa FLAMME

 

 

 

 

 

L’homme s’adonnant à la tromperie

Et à la flagornerie,

N’a pas compris

Que son univers fragile tomberait en harpie

A la moindre contrepéterie.

 

Il rit

De sa perfidie,

Et point ne rougit

Du mal qu’il fait à autrui.

 

Son caractère triste et aigri

L’incite sans cesse aux vilénies

Qui répandent la douleur sans merci.

 

Ce triste sire ferait pitié plus qu’envie

S’il n’entretenait pas l’hypocrisie et l’ignominie.

 

Sait-il que la vie n’a pas de prix ?

 

 

 

 

 

 

 

Joël Conte, le 21 septembre 2002
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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 17:11

LES FEMMES AFGHANES

Ou »L’éphémère espoir déçu »

 

 

 

Derrière vos illusions,

Je sens le parfum

De votre cœur

S’évaporant inexorablement

Dans les contours de la nuit.

 

Derrière votre silence,

J’entends la sourde plainte

De votre âme

Appelant au secours

Un dieu qui n’existe pas.

 

Derrière votre burka,

Je vois des larmes

De vos yeux

Remplissant l’univers

D’un voile de tristesse.

 

Un instant,

J’ai cru découvrir vos rêves,

Mais ils ne sont pas sortis de l’ombre.

 

Un instant,

J’ai cru entendre vos chants d’amour,

Mais le bruit du tonnerre les a recouverts.

 

Un instant,

J’ai cru voir vos regards s’éclaircir,

Mais l’aube blanche s’est trop vite noircie.

 

Désormais, c’est la lune qui panse vos plaies.

 

Désormais, c’est le murmure du vent qui caresse vos sens…

 

Désormais, le rideau de la vie est retombé sur votre visage…

 

 

Joël CONTE, le 15 février 2002

 

 

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6 août 2007 1 06 /08 /août /2007 16:05

FRANCOPHONIE



 

 

Faisons de notre langue un ouvrage de paix !

 

Rassemblons par la voix les bonnes volontés !

 

Ami, je prends ta main et souris en français.

 

Nos chemins se rencontrent au ciel de l’amitié.

 

C’est en chacun de nous que se construit la vie,

 

Ouvrant les horizons où respire l’envie.

 

Préservons le langage dans sa pure noblesse.

 

Harmonisons le monde en montrant sa richesse.

 

Où respirent tes mots s’exprime le bonheur.

 

Notre bel héritage est rempli de chaleur,

 

Il éclaire le monde et fait vibrer les cœurs,

 

Emerveillant l’enfant d’amour et de couleur.

 

 

 

     Joël CONTE, le 4 janvier  2007

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6 août 2007 1 06 /08 /août /2007 12:21

 

Ozoua---Je-m-en-vais.jpg

OZOUA

 

Recueil de poèmes :  Je m’en vais

 

Editions UnisVers

 

 

Francophone de la Martinique, dans son ouvrage, OZOUA veut, avec force, comme elle l’écrit si bien « Allumer la flamme » :

« Je m’en vais allumer la flamme

Pour que plus jamais ça

Je m’en vais allumer la flamme

La flamme de l’espoir pour que tous unis

Nous oeuvrons pour le respect des droits

Si souvent bafoués

Je m’en vais allumer la flamme »

 

C’est un cri qu’elle pousse !

 

Un cri d’espoir :

« Je m’en vais pleine d’espoir

D’espoir en des jours meilleurs. »

 

Un cri d’ouverture :

« Je m’en vais m’ouvrir à l’autre,

M’ouvrir aux autres

Je m’en vais m’enrichir de leurs différences. »

 

Et elle appuie  :

« La vie est faite de cheminement

De maturation et de progression,

Mais aussi de stagnation.

 

Donnez un sens à votre vie.

 

AVANCEZ ! »

 

Un cri de mémoire et d’avenir.

Un cri de désespoir et de rupture :

« Je m’en vais pour ne plus te revoir

Je m’en vais pour toujours. »

 

Le recueil concentre, dans un format réduit, toute la volonté de l’auteur à lutter pour la renaissance de l’âme du peuple des déportés, des esclaves et des humiliés.

Il fait jaillir la formidable énergie d’une citoyenne du monde qui souhaite voir les êtres humains vivrent en harmonie.

Elle associe, dans sa démarche, la santé de la planète, qui devient à son tour victime de l’asservissement sauvage de l’homme.

Quand la poésie exprime avec autant de vigueur et de lumière, les aspirations humanistes d’une femme au cœur « grand comme ça », elle sert admirablement la cause de l’écriture et de la pensée humaine.

ozouar@yahoo.fr

 

Article de Joël Conte, le 23 mai 2007

 

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6 août 2007 1 06 /08 /août /2007 12:07

Coulibaly-Alioune---Rumeurs-des-Aliz--es.jpg



Alioune COULIBALY

 

Rumeurs des Alizés

 

Editions Le Nègre International

 

 

 

L’auteur suit la voie du Maître Léopold Sédar Senghor. Son écriture vit dans la francophonie et dans le cœur de la négritude. Son épanouissement culturel s’intègre dans l’attachement aux « racines ». Il communie avec cette terre qui s’unit si bien à l’homme dans la fidélité et dans le respect. Et sa foi en la vie s’exprime par le rapport mesuré avec la matière, comme dans le dialogue qu’il entretient avec l’homme.

 

            Son inspiration poétique prend source dans la vie traditionnelle africaine. Elle se fertilise des rêves d’enfance de sa terre natale. Et elle s’affirme dans le lien constant qu’il garde avec sa famille. Cette fidélité se traduit sous la forme de l’existence de la « petite sœur » qu’il aurait voulu et qu’il n’a pas eu ». De cette « reine » vient l’élan. De cette « amie » monte l’exaltation. Le chant de l’âme vibre au son de la kora et du balafon, dans le cœur de cette muse.

 

            La transcription de l’œuvre se retrouve dans le titre. Les Alizées, à travers la musique de leur souffle léger, et les ondes de leurs harmonies, apportent les messages de la destinée. De leurs rumeurs surgissent les voix du Maître et de la terre ancestrale. Dans la dernière partie du recueil, elle annonce la plénitude du poète et sa mort par la réalisation de son rêve. Les symboles se traduisent : l’initiation accomplie, le créateur vient de finir un cycle. Et dans le bonheur de sa « petite sœur », il peut « partir maintenant, à l’autre bout d’une nouvelle vie. »

 

            Son approche enrichie du monde de l’enfance et de la culture est exacerbée par une très haute sensibilité. De son inspiration créatrice, et de sa formidable énergie, il reproduit dans sa vie les aspirations universelles de l’homme de communication. Le Président du Cercle des Ecrivains et Poètes de Saint-Louis, ancien directeur d’école, et producteur d’émissions culturelles à Radio Dunyaa de Saint-Louis de 1999 à 2004, sait la richesse de sa terre natale du Sénégal, dans sa démarche humaniste à laquelle la francophonie prend part par les liens étroits entretenus avec, notamment,  l’Union des Poètes francophones en France.

 

Article de Joël Conte, le 18 juillet 2007

 

 

Le Nègre International : Elie-Charles Moreau – BP 22530 – Dakar - Ponty – Sénégal

            Téléphone : (221) 651 51 19

 

Alioune Coulibaly : bcalioune@yahoo.fr

Cercle des Ecrivains et Poètes de Saint-Louis – BP 5111 – Saint-Louis-du-Sénégal

 

Joël Conte : 21 rue Robert Degert 94400 Vitry sur Seine – joel.f.conte@wanadoo.fr  - Mobile : 06 08 98 67 02

 

                                                                             

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5 avril 2007 4 05 /04 /avril /2007 00:49

  Le recueil de poèmes

D’AMBRE ET DE FLEURS

Editions du Sablier (Québec-Canada)

de

Marie SUNAHARA et Dominic DESCHÊSNES

 

Présentation de l’ouvrage chez les Editions L. Mauguin à Paris

Le mardi 19 septembre 2006

 

Au carrefour des cultures, la Francophonie, avec l’aide de l’outil Internet, peut relier les êtres humains. Et c’est de la plus belle façon quand elle permet à deux continents éloignés de se rapprocher à travers l’œuvre de deux de leurs représentants artistiques.

            Marie Sunahara et Dominic Deschênes se sont rencontrés dans le cadre du Festival International de la Poésie de Trois-Rivières au Québec. Ils ont commencé à entretenir une correspondance en décembre 2002, puis ont utilisé la messagerie électronique d’Internet à partir de 2005. C’est dans la langue de Molière qu’ils ont échangé des poèmes courts : chacun répondant à l’autre avec sa propre démarche. La première, japonaise, avait la volonté de se libérer des règles de la poésie nippone, et notamment du « Renga », tout en en gardant sa saveur. Le deuxième, québécois, s’investissait dans la direction opposée.

Au fil de cet échange, avec les moyens remarquables offerts par la langue française, ils se sont rapprochés jusqu’à atteindre une complicité intellectuelle particulièrement pertinente. L’idée d’un ouvrage commun a germé dans leur esprit. Leur créativité s’est exprimée dans la réalisation de leur projet, de la conception à la finalisation. Le principe d’alternance a été considéré, dans un premier temps, pour ensuite se confondre dans une fusion transparente, autour d’une écriture proche du « Renga ». Dans leur boulimie créatrice, les deux auteurs ont souhaité insérer des poèmes traduits en japonais, ainsi que de la calligraphie.

La lecture réalisée lors de la présentation de l’ouvrage, dans le cadre de la librairie tenue par les Editions L. Mauguin à Paris, a permis une mise en valeur d’un ensemble étonnant de fraîcheur et d’authenticité. Devant un public attentif, chacun des auteurs a pu préciser sa vision de l’approche qui l’a amené de son pays jusqu’à la rue des Fossés-Saint-Jacques de Paris.

Le public a été particulièrement sensible à la collaboration entre deux poètes qui s’est transformée en une communion d’esprit et d’écriture. La poésie et la langue française constituent, à travers un tel exemple, deux vecteurs formidables de rapprochement  entre les citoyens et les artistes du monde.

 

  Les Editions L. Mauguin – poésie contemporaine – 1 rue des Fossés-Saint-Jacques 75005 Paris – 00 33 1 40 51 71 54 - courriel  editionlmauguin@aliceadsl.fr  - site Internet : lmaug1.free.fr 

 Editions du Sablier - 3103, avenue des Hôtels #504 – Sainte Foy, G1W 4W6 – Québec Canada – Courriel editionsdusablier@hotmail.com   - site Internet : www.le-bilboquet.com

 

Photographies : Dominic Deschênes et Fabienne Roitel

Calligraphies et traductions : Marie Sunahara

Composition Graphique : Alain Laverdière

 

                                                                             

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